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Au travers des murs je voyage

Je sillonne sur ton enveloppe endormie

Sur les chatons du saule, sur l’épine au vent

Sous tes aspects infinis

 

Vagabondage, paupières closes,

Parmi les murmures grondants des miens,

Je te sens encore ; hardiesse fébrile. 

 

Nature, oscillation de désirs controversés

Pour certain tu n’es qu’inerte,

Limitée d’instincts orgueilleux

Pour l’autre, l’halluciné

Tu es, infinie, vie, désir

Mais, peu à peu tes secrets s’envolent

Le bipède t’enchaine dans sa course  

Individualiste qu’il est.

 

La culture déserte la fragilité

L’ennui devient son pareil, elle est ;

Ce rejet des mots précieux

Des mots soupçonnés, mais sensibles

 

 

Equilibre d’amertume et d’euphorie

Equilibre de vie ;

Cette fureur en Moi

Ne l’endors pas, je t’en prie

Ne l’endors pas.

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